30-12-2022
huile sur papier de lin, 29 x 21 cm
d’après photographie d’un buste de Platon
« […] Moi qui, bien sûr, observais ces choses et les hommes qui faisaient de la politique, plus j’approfondissais mon examen des lois et des coutumes, et plus j’avançais en âge, plus il me paraissait difficile d’administrer correctement les affaires de la cité. […] En outre, les lois écrites et les coutumes étaient corrompues et cette corruption avait atteint une importance si étonnante que moi , qui , dans un premier temps, avais été submergé par une grande envie de m’occuper des affaires publiques, je finis, en considérant la situation et en voyant que les choses allaient absolument de travers, par être pris de vertige et par être incapable de cesser d’examiner quel moyen ferait un jour se produire une amélioration […]. En revanche, j’attendais toujours le bon moment pour agir. » lettre VII, 324b-326a.
« – Examine donc ce que je m’apprête à dire. […] la lumière du soleil. » Platon, La République, V, 473c-474a.